Les étapes de la création Jusqu’en 1953 : la période classique Philolaos est d’abord influencé par l’art grec antique, notamment les périodes archaïques et classiques. Force et pureté transparaissent dans ses premières sculptures. Certaines de ses oeuvres évoquent également l’expressivité de la poterie populaire de Thessalie ou de l’art néolithique. Digne héritier d’un père menuisier, Philolaos sculpte le bois, mais également les autres matériaux classiques tels que la terre cuite, le plâtre, le marbre et la pierre. « Ecartant toute complaisance, il faut s’essayer à des solutions inédites »
De 1953 à 1962 : la découverte du métal et la naissance du « style » Philolaos Il participe tôt à de nombreux concours et expositions (salons, galeries, musées, biennales) personnelles et collectives principalement à Paris, Rome et Athènes. « Ca ne représente pas. Ca ne signifie rien » ( Propos de Philolaos in « Philolaos, sculpteur »[9])
A partir de 1962 : les œuvres monumentales et l’art urbain Le début des années 1960 signe sa collaboration avec les architectes. Il rencontre André Gomis en 1959. Ils réalisent ensemble une sculpture à Bagneux puis les Châteaux d’eau de Valence, construits de 1963 à 1971. En 1962, il crée ses premières œuvres monumentales conçues pour des espaces extérieurs (jardins publics, cours d’école, ronds points, patios...). De 1967 à 1983 il effectue environ une commande par an, en collaboration avec des architectes et dans le cadre de la commission du 1% nationale. On le surnomme « le sculpteur des architectes ». Ses dernières recherches portent sur des cheminements piétonniers, des théâtres de plein air et des espaces de jeux pour enfants. La fin de son œuvre est entièrement tournée vers l’art urbain. |
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