De 1951 à 1967, à la poterie du Claireau, Philolaos donne naissance aux Gogottes, animaux étranges, imaginaires et fantastiques, teintés d’humour et de rêve. Elles reflètent une certaine joie de vivre, une vision du monde, changeant de visage selon l’humeur du sculpteur.
Principalement en terre cuite, matériau malléable et docile, à l’opposé du métal, froid et dur, ces sculptures – tout comme les portraits et les dames – l’ouvrent à l’art sensuel et imaginaire, comme une pause à la rigidité du métal. De même que le dessin et ses premières sculptures en plâtre et en marbre, elles évoquent en lui le souvenir d’Apartis à Athènes.
Dans les années 1990, il transpose ces petites créatures extravagantes dans l’univers urbain, utilisant le béton lavé et l’acier inoxydable pour en faire des fontaines dans des jardins (voir notamment le Jardin des Gogottes à Saint-Quentin-en-Yvelines).
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